Quand on me parlait de la crise des 2 ans pour mes aînées, le fameux terrible two, je me disais que cette chose semblait effectivement horrible et n’imaginait pas la tornade que représente cette période.
Effectivement, les filles m’ont épargné cela (va savoir pourquoi ? mais aujourd’hui je les en remercie secrètement !).
En fait, je ne connaissais pas du tout les répercutions que ce passage obligé peut avoir au sein du foyer et je ne m’étais même jamais vraiment renseignée sur le sujet.
C’est donc avec légèreté que nous nous sommes acheminés tout doucement vers cette période que je ne connaissais, pas du tout.

J’avais déjà pu noter, alors qu’Oscar était âgé d’à peine quelques mois, que ce petit bout d’homme possédait un caractère bien trempé (on aurait dû se méfier vu l’affreux adorable caractère de ses parents) mais à ce moment là, rien ne laisser présager de ce qui nous attendrait quelques mois plus tard.

Le terrible two à la maison
J’aurais tendance à apparenter le terrible two, à une bonne crise de l’adolescence avant l’heure (et pour la vraie crise, de ce côté-là, comme je vous l’avouais ici, nous sommes, pour le moment, plutôt encore épargnés par mon aînée).

Comment une si petite chose, peut vouloir tout contrôler d’une manière aussi radicale ? Une indépendance menée à la manière de Gozilla, bousculant tout sur son passage ; c’est exactement l’effet que cela nous fait. Et toute la famille y passe, des parents aux soeurs (en passant par ces pauvres animaux de compagnie qui n’ont rien demandé à personne !).

Depuis, je lis, j’ingurgite des informations sur le sujet pour essayer de passer cette période le plus sereinement possible mais j’avoue me perdre dans les conseils et les théories… (qui finalement doivent forcément varier en fonction des enfants, parents et de l’intensité de la crise !).

L’expression de la frustration : ici ce sont des petites mains qui tapent
Le terrible two, une question d’indépendance et de frustration, cela nous l’avions bien saisi dès le moment où Oscar a commencé à se déplacer en rampant (vers ses 6 mois), laissant sur son passage des interdits à gérer.
Un passage obligé dans le développement de l’enfant qui découvre son pouvoir sur les choses qui l’entoure. Mais également, qu’il peut faire seul, sans (parfois jamais) l’aide ou le tutorat d’un adulte.

Cela fait donc presque un an qu’il côtoie les règles bien établies de la maison (il aura 18 mois le 14 juin) ; ce n’est pas tant l’interdit de réaliser certaines actions qui le gêne, mais plutôt la frustration et une certaine forme d’impatience. Il veut réussir à tout faire, tout de suite !
Le plus difficile à gérer avec Oscar est donc sa façon d’exprimer cette frustration : ce ne sont pas des colères (quelques fois) mais, le vrai souci est qu’il tape. Oui, il tape avec ces adorables petites mains potelées, ses soeurs, son papa et moi…
Depuis plusieurs mois, nous avons droit à des mains levées qui frappent vite et bien, avec ses petits yeux bien fixés dans les nôtres, quand Monsieur est frustré, pas d’accord ou que nous ne l’autorisons pas à faire certaines choses.

Les solutions à la maison : fermeté et câlins
J’avoue que nous sommes décontenancés et que nous avons l’impression d’avoir tout essayé : explications fermes, bienveillantes, un peu moins lorsque les coups partent direct et plus fort, isolement de quelques secondes, diversion, mais rien n’y fait…
Il est vraiment très conscient de ce qu’il fait puisque, maintenant, il fait un câlin ou un bisou juste après… comment ne pas craquer ?
J’essaie de plus en plus dans ces moments là de lui « imposer » un contact physique sous forme de câlins ou d’accolades, et en lui tenant fermement la main…
J’ai l’impression que cela fonctionne sur le moment mais pas sur le long terme.

J’ai l’intime espoir qu’une fois le langage entré en jeu, cela facilitera et évitera certaines frustrations… car Oscar prend son temps de ce côté là.

Et vous comment se manifeste cette période à la maison ? Quelle sont vos astuces ?